Et en Espagne...

Publié le par Buffalo (de l'Equipe de Débattons !)

Il n'y a pas qu'en France que l'on vote aujourd'hui...
Un Réagissez consacré donc à l'Espagne, grâce à un article du Monde.
Bonne élection à tous !

Moins de quarante-huit heures après l'assassinat d'un ancien élu socialiste, près de 35 millions d'Espagnols sont appelés aux urnes, dimanche 9 mars, pour élire près de 500 députés et sénateurs et choisir soit de reconduire le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero (PSOE) à la tête du gouvernement, soit de permettre le retour de la droite dirigée par Mariano Rajoy (PP).

Les bureaux de vote resteront ouvert jusqu'à 20 heures, heure à laquelle les chaînes de télévision annonceront le résultat de sondages effectués à la sortie des urnes. Les résultats définitifs devraient être rendus publics dans la soirée.

Vainqueur surprise il y a quatre ans, M. Zapatero, brigue un deuxième mandat avec, cette fois-ci, l'étiquette de favori. L'opposition de droite tentera quant à elle de faire oublier la défaite de Jose Maria Aznar en 2004, en surfant sur l'inquiétude croissante des Espagnols face au récent ralentissement économique et à une immigration que son candidat a qualifiée d'"incontrôlée".
 
LA PARTICIPATION, UNE CLÉ DU SCRUTIN

Selon les observateurs, la clé du scrutin sera la participation, notamment chez l'électorat jeune qui s'était fortement mobilisé en 2004 pour sanctionner la droite. Le taux de participation avait alors été de 76 %. José Luis Rodriguez Zapatero ne s'y est d'ailleurs pas trompé lors de cette campagne, en multipliant les appels à la mobilisation et en réclamant une "large victoire".

Car le PSOE, à qui les dernières études officielles, publiées lundi, accordent une avance de quatre points, pourrait être en difficulté si la participation est inférieure à 75 %, et la victoire pourrait même changer de camp si elle passe sous les 70 %.

 

Si le contexte électoral est incontestablement bouleversé par le meurtre d'Isaias Carrasco, l'ancien élu municipal abattu vendredi à Mondragon, dans le Pays basque, les experts estiment qu'il ne devrait pas avoir de grande influence sur le résultat, contrairement à ce qui s'était passé en mars 2004. Après huit ans au gouvernement, la droite avait alors été chassée du pouvoir après avoir accusé à plusieurs reprises l'ETA d'être responsable des attentats de Madrid, qui ont coûté la vie à 191 personnes.



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