La flamme
Sujet principal de l'actualité depuis quelques semaines, les Jeux Olympiques n'en finissent pas de faire parler d'eux !
Aujourd'hui de passage à Paris, la flamme olympique aura connu une dure journée :
Manifestations, huées, drapeaux hostiles, extinction (des torches, et non pas de la flamme)... tout cela à mettre au compte de ceux, parmi lesquels, en première ligne, Reporters sans Frontières, qui veulent faire entendre la voix de lé défense des Droits de l'Homme et des droits du peuple Tibétain en Chine.
Dans un premier temps, bien que je soutienne ceux qui veulent faire avancer ces sujets, je déplore qu'on ait tenté d'éteindre les torches. Pour moi, les JO ont lieu en Chine, sans que ce soit les JO chinois. Les JO appartiennent à chacun d'entre nous, et s'attaquer à la flamme, c'est quelque part porter atteinte à la fraternité entre les peuples dont elle est le symbole.
Cela est d'autant plus dommage qu'ont été par suite zappés les passages de la torche devant l'Assemblée nationale, où des députés de tout bord voulaient être présents pour défendre ces mêmes cause, ou devant l'Hôtel de Ville où une banderole appelant au respect des Droits de l'Homme, partout autour du monde était affichée.
Je remarque aussi que les médias ont tendance à nous présenter une vision très manichéenne de la situation du Tibet ; je ne défends bien sûr pas la répression terrible opérée par Pékin, mais l'analyse médiatique est très superficielle. De plus, tout le monde semble avoir les yeux braqués sur la Chine, sans se préoccuper désormais de Guantanamo par exemple. Bien entendu, les situations ne sont pas comparables, mais la Chine devient l'arbre, certes avec un tronc imposant, très imposant, qui cache la forêt. La question de Guantanamo aurait-elle été ne serait-ce qu'effleurer si New York accueillait les JO cette année ?
Dommageable aussi, un certain manque de retenue, euphémisme, de l'appareil policier. Au vue de la menace annoncée, il est vrai qu'il fallait assurer la sécurité de la flamme (ne serait-ce que pour la sécurité des athlètes porteurs), ce qui ne se traduit pas avec un bilan flatteur pour l'important dispositif déployé, mais certains actes furent inacceptables, et idiots :
Aujourd'hui de passage à Paris, la flamme olympique aura connu une dure journée :
Manifestations, huées, drapeaux hostiles, extinction (des torches, et non pas de la flamme)... tout cela à mettre au compte de ceux, parmi lesquels, en première ligne, Reporters sans Frontières, qui veulent faire entendre la voix de lé défense des Droits de l'Homme et des droits du peuple Tibétain en Chine.
Dans un premier temps, bien que je soutienne ceux qui veulent faire avancer ces sujets, je déplore qu'on ait tenté d'éteindre les torches. Pour moi, les JO ont lieu en Chine, sans que ce soit les JO chinois. Les JO appartiennent à chacun d'entre nous, et s'attaquer à la flamme, c'est quelque part porter atteinte à la fraternité entre les peuples dont elle est le symbole.
Cela est d'autant plus dommage qu'ont été par suite zappés les passages de la torche devant l'Assemblée nationale, où des députés de tout bord voulaient être présents pour défendre ces mêmes cause, ou devant l'Hôtel de Ville où une banderole appelant au respect des Droits de l'Homme, partout autour du monde était affichée.
Je remarque aussi que les médias ont tendance à nous présenter une vision très manichéenne de la situation du Tibet ; je ne défends bien sûr pas la répression terrible opérée par Pékin, mais l'analyse médiatique est très superficielle. De plus, tout le monde semble avoir les yeux braqués sur la Chine, sans se préoccuper désormais de Guantanamo par exemple. Bien entendu, les situations ne sont pas comparables, mais la Chine devient l'arbre, certes avec un tronc imposant, très imposant, qui cache la forêt. La question de Guantanamo aurait-elle été ne serait-ce qu'effleurer si New York accueillait les JO cette année ?
Dommageable aussi, un certain manque de retenue, euphémisme, de l'appareil policier. Au vue de la menace annoncée, il est vrai qu'il fallait assurer la sécurité de la flamme (ne serait-ce que pour la sécurité des athlètes porteurs), ce qui ne se traduit pas avec un bilan flatteur pour l'important dispositif déployé, mais certains actes furent inacceptables, et idiots :
"Les porteurs de drapeaux tibétains qui entendaient manifester près de la tour Eiffel, où la flamme olympique doit partir du premier étage à 12h35, sont priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux, a constaté un photographe de l'AFP. En revanche, les drapeaux français et chinois sont autorisés."
"Réaction de Léonard Vincent, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières: «La police a fait preuve d'une très grande violence aux abords de la Tour Eiffel. Ils avaient pour consigne de confisquer les drapeaux du Tibet. Cinq CRS me sont violemment tombés dessus pour me confisquer des fanions de RSF que je distribuais à la foule. Pendant ce temps-là, on voit des petits drapeaux chinois partout»."
"Réaction de Léonard Vincent, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières: «La police a fait preuve d'une très grande violence aux abords de la Tour Eiffel. Ils avaient pour consigne de confisquer les drapeaux du Tibet. Cinq CRS me sont violemment tombés dessus pour me confisquer des fanions de RSF que je distribuais à la foule. Pendant ce temps-là, on voit des petits drapeaux chinois partout»."
Bref, RSF entre autres, a empêché les hommes politiques, députés par exemple, de manifester leur soutien à la cause que RSF eux-mêmes défendent, en employant des méthodes "limites". Mais la préfecture de police n'a pas elle non plus été à la hauteur de l'évènement.
Note :
Les citations et exposé du déroulement de la journée : http://www.20minutes.fr/article/223807/jeux-Olympiques-2008-Pekin-La-flamme-bousculee-a-Paris-Le-point-a-18h18.php
Point de vue original d'un homme politique (M. Mélenchon) : http://www.dailymotion.com/video/x4yjzk_parlonsnet-n7-jl-melenchon-tibet_news