Laïcité et République
Des histoires qui ressemblent à tant d'autres arrivées il y a quelques mois, ou quelques années... Et pourtant, une fois de plus, elles relancent une polémique qui semble à la fois être sans fin et sans solution :
Le gymnase municipal de Vigneux (Essonne) avait été réservé pour l'organisation d'un tournoi de basket féminin intermosquées, lors duquel l'entrée serait autorisée pour les "femmes exclusivement"
Face au début de polémique au niveau local, le maire a préféré annuler l'organisation de ce tournoi, plaidant pour l'ignorance de cette discrimination à l'entrée du gymnase.
La Verpillière, Isère : la piscine municipale a été réservée pendant deux heures pour les femmes exclusivement, la surveillance s'effectuant également par la présence de maîtres nageurs de sexe féminin.
Le maire, M. Margier, sans étiquette, s'explique :
«Une cinquantaine de nageuses de tous âges et de toutes nationalités confondues, toutes en maillot de bain, sans signe distinctif de religion, ont pu se baigner. Pour moi il s'agit d'un processus d'intégration.»
Ces cas anecdotiques n'importent que peu. On le voit bien, la question de la laïcité dans notre pays se pose de plus en plus fréquemment, et de manière de plus en plus intense. Qu'ils s'agissent de mariages annulés, d'accouchement sans médecins hommes, ou de biens collectifs mis à la disposition d'un petit nombre.
Et cela pose effectivement problème ; on voit bien que l'État ne sait guère comment il doit réagir. Doit-il condamner, empêcher, faire semblant de s'en inquiéter ?
Comment accepter qu'on puisse interdire aux hommes d'assister à un tournoi de basket ? Pourquoi personne ne semble réellement chez nos têtes politiques pensantes vouloir mettre un terme à ces dérives, que ce soit la majorité au pouvoir, ou bien ceux et celles qui ont défendu avec tant d'ardeur l'idée d'une "République irréprochable" ? Ce n'est pas à la République et à la Nation française de s'adapter aux desiderata de certains qui s'expliquent par leur religion. On a tout en mémoire les bus réservés aux blancs ou aux noirs il n'y a de cela que quelques décennies dans certains pays du monde. Il s'agissait bien entendu de racisme, ce qui n'est assurément pas le cas dans les exemples précités, mais on voit bien que les intolérances, de quelque nature qu'elle soit, aboutissement aux mêmes situations déplorables.
Et que dire de ce maire qu'il parle d'intégration lorsqu'il interdit aux hommes l'accès à une piscine ? Où est l'intégration dans le fait de séparer hommes et femmes ?
Le gymnase municipal de Vigneux (Essonne) avait été réservé pour l'organisation d'un tournoi de basket féminin intermosquées, lors duquel l'entrée serait autorisée pour les "femmes exclusivement"
Face au début de polémique au niveau local, le maire a préféré annuler l'organisation de ce tournoi, plaidant pour l'ignorance de cette discrimination à l'entrée du gymnase.
La Verpillière, Isère : la piscine municipale a été réservée pendant deux heures pour les femmes exclusivement, la surveillance s'effectuant également par la présence de maîtres nageurs de sexe féminin.
Le maire, M. Margier, sans étiquette, s'explique :
«Une cinquantaine de nageuses de tous âges et de toutes nationalités confondues, toutes en maillot de bain, sans signe distinctif de religion, ont pu se baigner. Pour moi il s'agit d'un processus d'intégration.»
Ces cas anecdotiques n'importent que peu. On le voit bien, la question de la laïcité dans notre pays se pose de plus en plus fréquemment, et de manière de plus en plus intense. Qu'ils s'agissent de mariages annulés, d'accouchement sans médecins hommes, ou de biens collectifs mis à la disposition d'un petit nombre.
Et cela pose effectivement problème ; on voit bien que l'État ne sait guère comment il doit réagir. Doit-il condamner, empêcher, faire semblant de s'en inquiéter ?
Comment accepter qu'on puisse interdire aux hommes d'assister à un tournoi de basket ? Pourquoi personne ne semble réellement chez nos têtes politiques pensantes vouloir mettre un terme à ces dérives, que ce soit la majorité au pouvoir, ou bien ceux et celles qui ont défendu avec tant d'ardeur l'idée d'une "République irréprochable" ? Ce n'est pas à la République et à la Nation française de s'adapter aux desiderata de certains qui s'expliquent par leur religion. On a tout en mémoire les bus réservés aux blancs ou aux noirs il n'y a de cela que quelques décennies dans certains pays du monde. Il s'agissait bien entendu de racisme, ce qui n'est assurément pas le cas dans les exemples précités, mais on voit bien que les intolérances, de quelque nature qu'elle soit, aboutissement aux mêmes situations déplorables.
Et que dire de ce maire qu'il parle d'intégration lorsqu'il interdit aux hommes l'accès à une piscine ? Où est l'intégration dans le fait de séparer hommes et femmes ?
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