La gauche s'unie à la fête de l'Humanité en un front anti-Sarkozy.

Publié le par Buffalo (de l'équipe de Débattons !)

       Les leaders du Parti Socialiste, du Parti Communiste Français, de la Ligue Communiste Française, et des Verts se sont rencontés à la Courneuve à l'occasion de la fête de l'Humanité.

Lors de cette rencontre, il se sont mis d'accord pour former "un comité de riposte" à la politique mise en place par le gouvernement de M. Fillon.

Ils semblent être décidés, comme nous l'indique M. Besancenot, à aller "au-delà de leurs divergences" ; M. Hollande évoque l'idée  d'un travail "ensemble sur des propositions, un projet, une vision".  Ce dernier précise cependant, en visant directement la LCR, qu' "on ne peut pas dire à un pays, vous allez changer uniquement par des mouvements de rue".
Or, la LCR tenant toujours à son aspect révolutionnaire, on peut donc se demander comment vont-ils faire pour surmonter cette différence ô combien primordiale.

De même, certains points de désaccord sont apparus entre le PCF, qui souhaite des listes d'union de la gauche dès le premier tour des municipales, et le PS qui prvilégie à l'heure actuelle des accords pour le second, mais cela pourra sans doute se régler lors de leurs prochaines rencontres et négociations.
Les possibilités d'alliance avec le MoDem semblent s'atténuer légèrement. Le PS apparement, en tout cas le PS tat qu'il est dirigé par M. Hollande, va se rapprocher de sa gauche, dans une union qui pourrait être plus large que feu la gauche plurielle. Etait-cela le message envoyé par les électeurs lors des derniers scrutins ? L'envie d'un gauche plus à gauche ? Pas si sûr !

En tout cas, je me félicite tout de même de cette opposition qui enfin (!) va peut-être réellement exister (les essais précédents type gouvernement fantôme n'ayant eu qu'un succès très limité), et qui ainsi débattra non plus sur la forme ou sur des intentions supposées, mais bien sur des actes et des déclarations. Après tout, rien n'interdit de rêver...

 

Publié dans Politique politicienne

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B
Je suis en tout point d'accord avec votre commentaire, hormis un : que la gauche doit se "diviser" en deux, certes, mais j'ai du mal à croire qu'il est possible à court ou même moyen terme d'une fusion entre la droite du ps (pour faire simple) et le MoDem.Des changements de noms pour marquer le début d'une nouvelle ère (mais encore faut-il qu'une nouvelle ère commence), ainsi que le changement du statut des dirigeants me sembleraient à moi aussi être une bonne chose.
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A
Comme vous, je ne sais trop quoi penser de ces rencontres: je reste persuadé que la gauche ne pourra "faire face" à la droite que si deux grands partis se forment (un parti de centre-gauche avec le MoDem et un grand parti de la gauche radicale). Et, pourquoi pas d'ici aux municipales?Contrairement à certains militants des différents partis concernés, je pense qu'il est indispensable de créer de nouveaux partis, avec de nouveaux noms... comme le fit le RPR en devenant UMP. Rien de tel qu'un changement de nom et de structure pour concrétiser le changement.Je ne prendrais qu'un exemple: tous les partis de droite, de l'ex-UDF au FN, ont, à leur tête, un président (sauf l'UMP, le sien étant irremplaçable) pendant que tous les partis de gauche ont, à leur tête, un secrétaire national, un premier secrétaire... pourquoi ne pas désigner un président qui serait le leader, la figure du parti pour le conduire à ses succès électoraux? C'est peut-être symbolique, mais c'est aussi symptomatique d'une gauche pas assez conquérante !
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