La paille et la poutre...

Publié le par Buffalo (de L'Equipe de Débattons !)

On en a vu beaucoup, des socialistes, se gausser des sondages quelques peu moins favorables à M. Sarkozy ces dernières semaines.  Chute dans les sondages que l'on ne peut nier, mais qui n'est pas encore acatstrophique, ni surprenante pour un chef d'état français. 
Une réaction parmi ces nombreuses petites phrases ?


Il y a une grosse déception qui s'installe, une désillusion
M. Ayrault, Président du groupe socialiste à l'Assemblée




"Grosse déception", "illusion".... Les mots ne semblent pas manquer pour qualifier cette baisse de popularité du chef de l'Etat. Ces mots pourraient également être utile pour évoquer la fuite des adhérents au Parti Socialiste :



"On est entre 160.000 et 180.000" contre un peu plus de 218.000 au moment de la primaire interne qui a vu la victoire de Ségolène Royal devant Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn"
Kader Arif, secrétaire national chargé des fédérations.


Soit une diminution de 17 à 27% du nombre total d"adhérents.
Certes, cette baisse s'explique par une certaine désertion des militants à 20€, mais tout de même, si' l'on est prêt à mettre 20€ pour adhérer à un parti, c'est parce que l'on croit à ses idées, et on n'y croit pas que pour une seule année. De plus, la campagne socialiste a quand même été rondement menée à gauche - voir les chiffres des élections présidentielles et législatives pour les candidats des autres formations - pour imaginer au minimum une stagnation du nombre d'adhérents du PS.

Publié dans Politique politicienne

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J
La baisse de Sarko dans les sondages est due, à mon humble avis, non pas aux résultats de sa politique mais à l'étalage manifestement intempestif de sa vie privée ...Le Président de la République N'EST PAS UNE PERSONNE! C'EST UNE INSTITUTION! S'il ne veut pas le comprendre, il va se prendre tôt ou tard une méchante claque ... Il ne faudra pas, alors, qu'il vienne se plaindre.
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A
- concernant la baisse de Sarko dans les sondages, elle me surprend tout de même un peu... à l'en croire, tout allait changer, les erreurs du passé n'allaient plus se reproduire, la rupture allait souffler sur une France au bout de ses forces et, promis, il allait faire tout ce qu'il a promis, pour le bonheur de tous ces Français qu'il veut rassembler. Certes, Sarko ne peut pas tout faire en huit mois (pas plus lui que ses prédécesseurs). Certes, le temps de l'évaluation de ses résultats viendra bien plus tard. Certes, les réformes qu'il met en place sont nécessaires.Mais, les Français se rendent bien compte que, si la méthode change (votre article sur la discussion entre patronat et syndicats le montre bien !), on demande toujours plus de sacrifices aux Français de la France d'en bas. Les élus ne donnent toujours pas l'exemple. Le premier d'entre eux n'a pas la même définition que ses concitoyens de la décence (pour ce qui est de ses dépenses -personnelles-).N'est-ce pas décevant, pour un être aussi "merveilleux", qui apparaissait comme le sauveur de la droite, et face à qui on trouve assez peu de monde, de tomber aussi vite que ses prédecesseurs dans l'impopularité? Quel que soit l'impact d'une conjoncture, que les premières mesures (baisse d'impôts pour les plus fortunés, taxe sur les téléviseurs, inflation toujorus élevée...) ne devraient pas modifier !- pour ce qui est des militants à 20€, dont je fais partie, j'ai une autre analyse. Ils sont venus au PS pour participer à la campagne présidentielle, parce qu'ils croyaient en une victoire possible de la gauche. Or, depuis, la situation politique a changé: ceux qui n'ont pas renouvellé leur adhésion n'ont pas abandonné leurs idées de 2007 mais sont désormais tentés par l'aventure MoDem.Personnellement, et je m'en cache pas, j'ai voté pour Bayrou au premier tour, tout en étant militant PS. Aujourd'hui, je reste dans ce parti en espérant pouvoir le rénover (car, cette rénovation viendra de la base et non des leaders qui ne pensent, eux aussi, qu'aux places !). Si cette rénovation ne correspond plus à mes idées, je partirai (sans pour autant renier mon engagement temporaire au PS).
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