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Hier, l'Elysée a annoncé l'arrivée de nouveaux secrétaires d'Etat au sein du Gouvernement, parmi lesquels Mme Morano, Mme Idrac ou M. Jégo. Il s'agit, comme tous les observateurs l'ont dit, d'un retour en force de "sarkozystes d'origine".
En étant plus bas dans l'appréciation de l'opinion, M. Sarkozy a sans doute eu plus de mal qu'au lendemain de son élection a trouvé des hommes et femmes de gauche prêts à s'engaget avec lui (seul le nom de M. Allègre avait été sérieusement évoqué). De plus, quelques jors après la défaite de la droite, le Président a estimé plus sage de choisir à droite des personnes de confiance. De plus, l'UMP aurait probablement encore moins bien accepté que l'an passé l'arrivée de nouvelles icones du camp adverse.
Au PS, les mêmes qui parlaient d'une non-ouverture il y a quelques mois pour commenter la présence de M. Kouchner, de M. Jouyet et autres, estiment aujourd'hui qu'il s'agit d'une "fin à l'ouverture" symptomatique d'un "repli sur le clan" (propos de M. Rebsammen, numéro 2 du Parti socialiste).
De fait, il s'agit plus d'un réajustement que d'un remaniement, l'essentiel étant pour l'exécutif de mener à bien les nombreuses et difficiles réformes annoncées pour 2008, en s'appuyant sur une équipe solide et fidèle.
Mme Royal a également donné ses impressions sur ce nouveau Gouvernement sur l'antenne de France 3 :
Premièrement, plus que les hommes et les femmes choisis, ce sont les actions politiques qui comptent. A quoi bon condamner un Gouvernement qui n'a qu'un jour d'existence ?
De plus, poursuivant dans son populisme post (?) présidentiel, elle ne propose que des choses qu'on ne peut égoïstement qu'accepter : payer moins, gagner plus ,et cela sans effort.
Revaloriser les plus petites des retraites, nous sommes tous d'accord. Les montants que touchent certaines personnes sont purement scandaleux, après le travail de toute une vie.
Baisser le prix de l'essence, alors qu'il s'agirait justement de mettre ce surplus d'argent pour l'étude de nouvelles énergies, dans le développement de nouveaux moyens de transport, pour qu'on puisse en ville du moins se passer encore et toujours plus des véhicules personnels ! Quelle ineptie.
Et comment faire tout cela, en revenant sur le paquet fiscal ! Adieu, heures supplémentaires, défiscalisation du travail étudiant, puisqu'elle souhaite tout rejetter d'un seul bloc. Ignorons la compétition internationale sur tous les plans, y compris fiscaux, laissons partir les grandes fortunes et les entrepreneurs...
En étant plus bas dans l'appréciation de l'opinion, M. Sarkozy a sans doute eu plus de mal qu'au lendemain de son élection a trouvé des hommes et femmes de gauche prêts à s'engaget avec lui (seul le nom de M. Allègre avait été sérieusement évoqué). De plus, quelques jors après la défaite de la droite, le Président a estimé plus sage de choisir à droite des personnes de confiance. De plus, l'UMP aurait probablement encore moins bien accepté que l'an passé l'arrivée de nouvelles icones du camp adverse.
Au PS, les mêmes qui parlaient d'une non-ouverture il y a quelques mois pour commenter la présence de M. Kouchner, de M. Jouyet et autres, estiment aujourd'hui qu'il s'agit d'une "fin à l'ouverture" symptomatique d'un "repli sur le clan" (propos de M. Rebsammen, numéro 2 du Parti socialiste).
De fait, il s'agit plus d'un réajustement que d'un remaniement, l'essentiel étant pour l'exécutif de mener à bien les nombreuses et difficiles réformes annoncées pour 2008, en s'appuyant sur une équipe solide et fidèle.
Mme Royal a également donné ses impressions sur ce nouveau Gouvernement sur l'antenne de France 3 :
Il "n'est pas tout à fait à la hauteur de ce que les Français viennent de dire dans les urnes."
Les électeurs "ont réclamé un changement profond de la politique, des mesures concrètes pour sauver le niveau de vie et pour l'améliorer. On attendait la baisse des impôts sur l'essence pour compenser la hausse du prix de l'essence, la baisse de la TVA sur les produits de consommation pour limiter la baisse du pouvoir d'achat, une revalorisation des petites retraites que Nicolas Sarkozy avait abondamment promis pendant sa campagne, des réformes économiques qui permettent de relancer la croissance."
"Ce que j'attendais, c'est une remise en cause du paquet fiscal pour réinjecter de l'innovation, de la recherche dans les entreprises."
Premièrement, plus que les hommes et les femmes choisis, ce sont les actions politiques qui comptent. A quoi bon condamner un Gouvernement qui n'a qu'un jour d'existence ?
De plus, poursuivant dans son populisme post (?) présidentiel, elle ne propose que des choses qu'on ne peut égoïstement qu'accepter : payer moins, gagner plus ,et cela sans effort.
Revaloriser les plus petites des retraites, nous sommes tous d'accord. Les montants que touchent certaines personnes sont purement scandaleux, après le travail de toute une vie.
Baisser le prix de l'essence, alors qu'il s'agirait justement de mettre ce surplus d'argent pour l'étude de nouvelles énergies, dans le développement de nouveaux moyens de transport, pour qu'on puisse en ville du moins se passer encore et toujours plus des véhicules personnels ! Quelle ineptie.
Et comment faire tout cela, en revenant sur le paquet fiscal ! Adieu, heures supplémentaires, défiscalisation du travail étudiant, puisqu'elle souhaite tout rejetter d'un seul bloc. Ignorons la compétition internationale sur tous les plans, y compris fiscaux, laissons partir les grandes fortunes et les entrepreneurs...