De la discrimination positive.

Publié le par L'équipe de Débattons !

 

Puisque le but ici est de distinguer mensonges, demi-vérité et vérités; petite remarque désobligeante pour les fans du nouveau président de la république :

 

« Je crois au travail et à sa récompense. Dans une société juste, les distinctions entre les citoyens ne doivent pas dépendre de leur naissance, de la couleur de leur peau ou d'études lointaines : c'est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite.»

Je ne vous ferai pas l’affront de citer la source.

 

Cette « société juste » dixit l’homme qui veut être le président qui ‘‘fera que ce qui ne marche pas marche’’, dans laquelle les citoyens seraient distingués suivant leurs mérites existe déjà.

Je vous l’accorde; en partie seulement. Mais reconnaissons au système scolaire français au moins cet honneur : le principe de sélection par concours qui doit vous être bien familier chers Spé.

 

Donc rien à redire sur cette condamnation de la discrimination en fonction de la naissance, de la couleur peau…. Au contraire.

Passons maintenant aux travaux pratiques. Comment appliquer ce principe ?valeurs sures : les bonnes vielles méthodes. Combattre le mal par le mal, je cite la « discrimination positive ».

Que doivent bien penser ces étudiants hors ZEP de ce remède ? Ceux qui ont fait une croix sur quelques années de vie sociale pour préparer ces fichus concours !

 

Continuons :

« Je crois à la confiance et au respect de chacun. La France est pleine de talents qui ne parviennent pas à s'épanouir, parce qu'on ne leur fait pas confiance et qu'on ne leur donne pas le respect qu'ils méritent. » dixit le même individu

 

 

Puisqu’il fait tellement confiance au talent et au mérite, pourquoi ne pas laisser ces jeunes faire preuve de ces qualités ?

Est-ce vraiment faire confiance à ces jeunes des ZEP que de leur accorder ces quelques places auxquelles ils auraient pu accéder seul par la voie commune ?

 

J’ose espérer que notre président dont les principes sont plus que louables va nous montrer d’autres méthodes d’application !

 

Orcéine.






L'équipe de Débattons ! remercie vivement Orcéine pour sa participation !

Publié dans Tribune libre

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D
Des possiblités certes, existent pour l'élève d'un lycée de mauvaise réputation d'accéder à une classe préparatoire, mais faut(il encore qu'ils soient au courant de l'existence des classes préparatoires.<br /> <br /> Concernant l’équipement des lycées je ne pensais pas vraiment au nombre de javelots disponobles, mais plus à l'état global du lycée. Si les odinateurs, même dépassés, sont en panne ou saccagés, si le matériel dans le labo est en très mauvais état, cela posera un problème aux lycéens des classes scientifiques !<br /> <br /> Bien sûr que les fondamentaux d'une bonne éducation reposent en grande partie sur l'humain. Mais justement, ce sont souvent les profs les moins expérimentés qui sont envoyés dans les lycées difficiles.<br /> <br /> On peut faire de la discrimination positive pour l'entrée dans des grandes écoles, mais également pour l'obtention d'emploi.<br /> <br /> Le mieux, puisque cous semblez d'accord sur ce point, est sans doute de réaliser une expérimentation, est d'en tirer des conclusions a posteriori.
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O
Les élèves qui souhaitent entrer en prépa sont sélectionnés sur dossier qui prend en compte, il es t vrai, les notes ,la réputation de l’école, mais également les appréciations des professeurs, le classement par rapport aux autres élèves de la classe. Un bon élève dans un lycée même peu réputé, aura toujours des possibilités d’intégrer une prépa convenable.<br /> <br /> Quant à l’équipement des lycées je trouve qu’on lui accorde une importance exagérée. Ca me hérisse le poil d’entendre dans les reportages télévisés des plaintes concernant des aides pour s’équiper en tapis de gymnastique qui coûtent les yeux de la tête ou en matériel pour initier les élèves au cirque, avoir plus d’ordinateurs et surtout des plus modernes. A-t-on vraiment besoin de ces équipements ? ne s’agit –il pas d’un superflu ?<br /> <br /> <br /> <br /> Il me semble que l’on devrait plutôt faire l’inventaire des ressources humaines, les professeurs compétents leurs enseignements et quelques manuels indispensables même s’ils sont vieux (les mauvaises langues diront dépassés) de quelques années. C’est ça la base, l’indispensable pour permettre à ces élèves de réussir. Bien sur qu’il y a encore des inégalités des manques et il y a aussi mieux ailleurs, mais le France n'est pas un pays mal loti<br /> <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne votre second argument, « les jeunes surdiplômés qui restent au chômage » : la discrimination positive vise à faciliter l’accès pour certaines écoles et obtenir des diplômes, mais ne résout en aucun cas le problème des emplois. Doit-on faire n’importe quoi ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Autre point de divergence, mon désaccord repose sur le principe. Maintenant, je ne suis pas contre une telle expérience. Apres tout elle ne peut être néfaste pour ces quelques étudiants. Si leur situation ne s’améliore pas, elle ne peut s’empirer.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Orcéine<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Enfin une petite précision sur un terme que j’ai employé : « prépa convenable » Vous m’avez l’air civilisés, mais inutile de chercher le bâton pour se faire battre.<br /> <br /> Je ne crois pas qu’il soit indispensable de faire H IV pour réussir des concours ni même intégrer l’X pour devenir un ingénieur compétent. L’exemple est un peu réducteur , mais le soucis est ici d’être claire.<br /> <br /> Un élève a sûrement plus d’intérêt à être admis dans une prépa moins prestigieuse mais offrant un enseignement adapté à son niveau. Rien de mieux pour vous démotiver que d’être le dernier de la classe.
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B
Je ne suis pas fondamentalement pour la discrimination positive, mais je ne suis pas fondamentalement contre non plus...<br /> <br /> A celà, plusieurs raisons : <br /> Vous évoquez la prise en compte du seul mérite lors des concours, notamment ceux pour l'entrée dans certaines filières ou certaines écoles. Mais la préparation est-elle la même, est-elle équivalente, si on étudie dans un lycée "tranquille",bien équipé, de bonne réputation, que si on est en ZEP ? Je ne le crois pas.<br /> <br /> Mais il est vrai que la discrimination positive pose le problème de l'équité face à ceux qui subissent les mêmes difficultés, mais qui s'en sortent par la voie "traditionnelle". Seulement combien de jeunes surdiplômés en banlieue (c'est le cas aussi ailleurs, mais sans doute de manière moins prononcée) restent au chomâge ? Doit-on ne rien faire ?<br /> <br /> Ces raisons expliquent mon accord de principe avec une telle initiative, mais une inquiètude face aux résultats qu'elle pourrait engendrer. <br /> <br /> Il conviendra de rester vigilant sur les modalités d'application d'une telle loi, si elle était effectivement présentée au Parlement.<br /> <br /> <br /> Buffalo
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