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Publié le par Buffalo (de l'Equipe de Débattons !)

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              Dans un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, les cotes de satisfaction de M. Sarkozy et de M. Fillon sont res pectivement de 65% et de 62%. Comme le dirait Mme Royal, "quelque chose s'est levé" !

Publié dans Brèves

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A
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B
Je ne suis pas sûr de suivre totalement votre logique : vous déclarez préférer un président pour l’international, tel M. Chirac, plutôt qu’un super premier ministre tel que le sera a priori M. Sarkozy. Puis vous avancez l’idée qu’il faudrait supprimer le poste de premier ministre… Pourriez-vous me réexpliquez s’il vous plaît ?Pour l’Assemblée unique, je crains d’être toujours en désaccord avec vous. Par contre, pas d’opposition a priori sur la suppression du droit de dissolution. De toute manière, avec le quinquennat, son utilisation devrait être très faible. Concernant le 49-3, remarquons tout de même qu’il n’a été utilisé que lorsque la gauche avait déposé des milliers et de milliers d’amendements, ce qui représentaient plusieurs mois de débats pour une seule loi. Que doit-on faire dans des cas comme celui-là ? Passer un à un les amendements, quitte à stopper les autres projets de loi ? Cela parait inconcevable. Je ne suis pas favorable à la disparition du poste du premier ministre. Je pense que le chef de l’Etat devrait fixer le cap, pour les politiques intérieure et extérieure, et il revient au premier ministre de les mettre en application.Le Conseil des ministres sert à fixer la politique gouvernementale. Si vous le supprimer, où et comment les arbitrages se font ? (bien que le travail est pré-maché en coulisses) Comment la solidarité gouvernementale est-elle créée, si les Ministres ne sont pas officiellement au courant de ce que prépare un de leurs collègues, et ne peuvent ainsi donner leur avis ?Buffalo
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H
M. Sarkozy est-il réellement en train de faire le travail d'un Premier ministre ?Je pense que la réponse à cette question dépend enièrement de la vision que l'on a à la fois de la fonction présidentielle et du rôle du Premier ministre... J'imagine plus le Président comme un général et le Premier ministre comme un colonel, si vous me permettez cette analogie grossière.Je m'explique : le Président a été élu au suffrage universel. Lui seul dispose donc de la légitimité nécessaire à l'entreprise de grandes réformes structurelles. A l'opposé, le Premier ministre n'est que désigné, pas élu démocratiquement. Pour moi, son rôle n'est donc "que" de se charger de la réalisation pratique, de "mettre les mains dans le camboui" une fois que les ordres ont été donnés par son "supérieur".Par conséquent, je trouve que M. Sarkozy est plus dans son rôle que M. Chirac ne l'était. A cela on eut ajouter une chose : une plus grande implication du Président suppose que celui-ci paie directement le prix de ses choix. En clair, en cas d'erreur, le Premier ministre ne peut plus être utilisé comme fusible pour préserver le Président, celui-ci ayant mis son image en jeu. Ce qui est pour moi normal : ayant voté j'apprécierais que mon Président (et tout Président élu est ou a été "mon" Président quel qu'ait été le nom déposé dans l'urne) qu'il fasse lui même le travail pour lequel il a été élu et en assume les conséquences ! Néanmoins, le rôle du ministre reste essentiel : il est celui qui coordonne, qui distribue les tâches aux soldats une fois ses ordres recus, pour continuer avec mon analogie militaire. C'est pourquoi je ne suis a priori pas convaincu de la nécessité de supprimer ce poste. En ce qui concerne la suppression du Conseil des ministres, pourquoi ? Quel serait le moyen plus efficace de distribuer les rôles ? Comment sinon parler de sujets touchant les domaines de plusieurs ministères afin de décider d'une politique ?Hesnoone
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A
Je ne peux que souscrire à la remarque de Buffalo, mais je veux répondre à la question de Hesnoone: je préférais Chirac en arbitre, qui occupe la scène médiatique internationale et qui fixe le cap, qu'un Sarkozy qui est en train de faire le boulot d'un premier ministre.<br /> <br /> Ceci dit, je suis moi-même favorable à une évolution dans l'organisation du pouvoir exécutif. J'ai déjà exposé, en partie, mes idées sur le pouvoir législatif: une seule assemblée, plus représentative... avec suppression du droit de dissolution, du 49-3, maîtrise de son ordre du jour... (je reprends ici ce que proposait François Bayrou et, en partie, le PS). Quant au pouvoir exécutif, je suis favorable à une présidentialisation du régime, selon deux axes:<br /> <br /> 1- la suppression du poste de premier ministre: j'en ai marre d'entendre les médias sans cesse se demander quand la chute de Villepin allait intervenir, qui sont les premier ministrables d'un tel...<br /> 2- la suppression du conseil des ministres. Et, avant de m'en expliquer, j'attends votre réaction... même si je la devine !
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D
Pour conclure, je pense que ce fort taux de confiance va de paire avec une forte exigence de résultats... et si Sarko échoue, ça côte pourrait tomber très très rapidement<br /> <br /> <br /> Buffalo
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