Réagissez : Sarkozy et Kadhafi
La scène s'est déroulée samedi à l'ouverture du 2e sommet UE-Afrique. A son arrivée dans la salle de conférence où étaient réunis des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE et d'Afrique, le président français s'est arrêté devant le colonel Kadhafi et lui a déclaré «je suis très heureux de vous recevoir à Paris», avant de lui serrer la main.
Un geste qui ne manquera pas de susciter de nouvelles réactions hostiles. Le numéro un libyen est attendu à partir de lundi à Paris pour une visite officielle de cinq jours qui suscite, depuis sa confirmation vendredi, de nombreuses critiques en France.
Le président français est accusé par l'opposition française et des ONG d'avoir "troqué" la libération des infirmières contre la signature d'accords politiques et commerciaux, notamment en matière de nucléaire civil et d'armements, et une visite du colonel Kadhafi à Paris, ce que lui-même et l'Elysée ont toujours nié. Nicolas Sarkozy a invité Mouammar Kadhafi à Paris après sa visite en juillet à Tripoli, juste après la libération des infirmières et du médecin bulgare détenus en Libye.
La polémique sur la venue du "guide" libyen à Paris s'est renforcée après ses déclarations vendredi à Lisbonne, où il a affirmé que "les forces coloniales doivent dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses".
Un geste qui ne manquera pas de susciter de nouvelles réactions hostiles. Le numéro un libyen est attendu à partir de lundi à Paris pour une visite officielle de cinq jours qui suscite, depuis sa confirmation vendredi, de nombreuses critiques en France.
Le président français est accusé par l'opposition française et des ONG d'avoir "troqué" la libération des infirmières contre la signature d'accords politiques et commerciaux, notamment en matière de nucléaire civil et d'armements, et une visite du colonel Kadhafi à Paris, ce que lui-même et l'Elysée ont toujours nié. Nicolas Sarkozy a invité Mouammar Kadhafi à Paris après sa visite en juillet à Tripoli, juste après la libération des infirmières et du médecin bulgare détenus en Libye.
La polémique sur la venue du "guide" libyen à Paris s'est renforcée après ses déclarations vendredi à Lisbonne, où il a affirmé que "les forces coloniales doivent dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses".
in : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/296703.FR.php